Trois âmes dans une seule âme !
MM Tickets sera à nouveau ouvert à partir du mardi 18 août.Introductions 30’ avant les spectacles par Rebecca Marcy (FR) et Frederic Delmotte (NL)Ce spectacle est presque complet, mail il arrive que des places se libèrent à la dernière minute. MM Tickets sera fermé du lundi 5 juillet jusqu'au lundi 17 août inclus. Classiquenews.com
Nous sommes à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, dans un grand salon boisé que surplombe un lustre en verre de Murano. Les Contes d’Hoffmann dessinent les visages des femmes à travers le visage d'une femme : visage décrypté et projeté sur écran, comme un mythe, la métamorphose d’une âme à travers les corps et les projections superficielles de l’inconscient. COMPTE-RENDU, critique, opéra.
Dapertutto par exemple y perd son air du quatrième acte. Les Contes d’Hoffmann reviennent à La Monnaie.
Le premier fait ses débuts en antagonistes dans Malgorzata Szcesniak travaille en symbiose avec Krzysztof Warlikowski depuis plus de trente ans.
OFFENBACH : Les Contes d’Hoffmann : Altinoglu / Warlikowski. Enfin divers accessoires épars font référence au septième art.La partition est celle établie par Michael Kaye et Jean-Christophe Keck avec cependant quelques coupures. Et devant la cheminée, deux baryton-basses se rencontrent pour la première fois : Gábor Bretz et José van Dam. En revanche Nicklausse chante ses deux pages magnifiques, « Voyez-la sous son éventail » et « Vois sous l’archet frémissant », quant à Giulietta, ici soprano, elle hérite de « L’amour lui dit la belle » air retrouvé au milieu des années 80.
A droite un bar qui rappelle celui de Carsen à Bastille dans la même œuvre et qui se transforme au gré des actes en studio d’enregistrement. Ses Contes d’Hoffmann donnés à La Monnaie de Bruxelles sont l’exemple même de la destruction totale, bêtement systématique, qui fait qu’à la fin on a tout perdu de l’œuvre, l’histoire, la musique et la continuité.
Grand habitué du Théâtre de la Monnaie depuis sa fameuse En dépit d’une direction d’acteurs inventive et d’une grande virtuosité, comme toujours chez Warlikovski, le spectacle finit par tourner à vide en laissant une fâcheuse impression de déjà vu que souligne le recours tant de fois ressassé à la mise en abyme dans des décors pourtant somptueux de Malgorzata Szczęśniak.