Nous sommes en 2022, à quelques semaines à peine des élections présidentielles, dont le résultat pour tout le monde dans l'entourage de notre héros est plié d'avance. « un roman d’une extraordinaire consistance romanesque »« les anticipations [...] appartiennent à la même famille »« un écrivain (...) est quelqu'un pour qui la littérature ne fournit pas des réponses mais excelle à formuler les questions que se pose l'époque »« c'est ce que fait, avec talent et efficacité, l'auteur de « Pour sa part, Michel Houellebecq, dont le livre apparaît comme le pendant contemporain d'un autre roman scandaleux et prophétique, « Encore un magnifique roman.
Le livre décrit un futur proche en France dans lequel est élu un président de la République issu d'un parti politique musulman en 2022. Le roman le plus dense et le plus troublant de Michel Houellebecq. Le récit est fort, tissé dune ironie perverse qui rend indécidable lintention de lauteur, dont on ne sait sil approuve ou sil redoute ce quil décrit, avec ce style faussement plat qui transpose en littérature la langue triviale daujourdhui. En cette rentrée littéraire, il y a mieux à lire. L'amour chez l'homme n'est rien d'autre que la reconnaissance pour le plaisir donné.
La Conclusion. Le héros de ce roman (vague double de l'auteur) est littéralement à claquer, ses rapports à la vie (et aux femmes) d'une rare indigence. Sans crédibilité, ce qui n'est pas grave, mais sans pertinence, ce qui l'est plus, Soumission manque sa cible. On sort du roman parfaitement choqué et déprimé, après avoir été complètement manipulé - c'est ça aussi, la littérature. "Soumission" est un bon roman, parce qu'il s'inscrit dans la tradition du roman naturaliste du XIXe siècle, une peinture de son temps, en même temps qu'il donne ce que seule la littérature peut donner, cette "sensation de contact avec un autre esprit humain, avec l'intégralité de cet esprit, ses faiblesses et ses grandeurs, ses limitations, ses petitesses, ses idées fixes, ses croyances [...]." Dans le nouveau système mis en place, l'obligation scolaire s'arrêtait à la fin du primaire - c'est-à-dire, à peu près, à l'âge de douze ans ; le certificat de fin d'études était rétabli, et apparaissait comme le couronnement du parcours éducatif. Plein d'énergie en ce début d'année, je m'étais fixé une contrainte supplémentaire, un peu audacieuse, à savoir me forger un avis sur ce livre uniquement APRES l'avoir lu. Babelio vous suggère Les digressions religieuses pointues, les références culturelles savoureuses, quelques intuitions géopolitiques alternent avec la basse politiquefiction et les provocations. On vit toute cette affaire du point de vue de François, un quadra typiquement houellebecquien, spécialiste de Huysmans et prof à la Sorbonne. Soumission est une auberge espagnole ouverte à tous les vents de langoisse française contemporaine, à toutes sortes de scènes et dévénements ; cest aussi un roman de politique-fiction à bas budget, sans souci exagéré de crédibilité, genre Ed Wood, où il est en effet question de Huysmans, de lislam, de conversion religieuse arrosée au Meursault, dIsraël, de la Sorbonne, des restaus-U [...]. La sexualité masculine. Sur le plan littéraire, Houellebecq ne cherche pas à séduire. Le problème majeur de cette fable c'est qu'elle suscite irrémédiablement chez son lecteur des vagues lancinantes d'ennui mortel. Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s'engage dans la carrière universitaire. Le style est limpide et comme souvent, Houellebecq mêle avec agilité fiction et allusions au monde réel. Michel Houellebecq rate son coup : incapable de prévoir une situation politico-culturelle, il est donc obligé de la fantasmer. J’ai acheté ce livre dès sa sortie … sans doute une forme de curiosité malsaine au lendemain des événements de Charlie Hebdo mais surtout l’envie de le lire avant de trop en entendre parler. Il est de bon ton de critiquer le dernier Houellebecq. Un autre succès immédiat était le chômage, dont les courbes étaient en chute libre. « Et je ne pense pas non plus que vous soyez véritablement athée. Avec son personnage duniversitaire converti à lislam, Houellebecq détourne par labsurde la figure du polémiste menacé de mort en 2006 après des propos virulents contre Mahomet. Les mots du corps à la place de la voix du cur: ayant perdu de l'amour jusqu'au désir, François finit par les prononcer, comme on s'offre à la bouche d'un pistolet. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve. Houellebecq imagine un scénario catastrophe et s'en amuse. A vrai dire, on a un peu l'impression que ce roman raté, avec ses fausses provocations, est calibré pour permettre à Michel Houellebecq de "faire le show" -et il est un formidable "showman"- sur les plateaux télévisés, un peu comme le Gainsbourg de la fin venait faire quelques grimaces anisées lors de la sortie de ses derniers disques. En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement Critiques (443), citations (407), extraits de Soumission de Michel Houellebecq. Encore un coup de maître »« Houellebecq n’est ni un marginal ni un écrivain dont nous pouvons nous tenir quittes »« de ce point de vue, peu importe que son roman soit littérairement de facture assez médiocre »« (...) cela en dit long (...) sur cette époque terrifiante où nous nous trouvons tous sommés de choisir notre camp entre les pulsions islamophobes et les tueurs islamistes »« la politique-fiction de Michel Houellebecq n'est en rien une œuvre visionnaire, tout juste une succession de fausses provocations »« reprend fidèlement les vieilles recettes qui avaient si bien réussi dans « on est loin, néanmoins, de la beauté déchirante de « est le roman à la fois le plus clair et le plus faible de son auteur. Moins scandaleuse qu'on ne le dit, plus subtile qu'on ne le croit. L'environnement décrit au début du roman des affrontements réguliers entre jeunes identitaires … Michel Houellebecq (prononcer [wɛlˈbɛk]), né Michel Thomas le 26 février 1956 à Saint-Pierre (La Réunion), est un écrivain, poète et essayiste français. Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures
Le lecteur aussi, un peu. Mais c'est un peu pour ça qu'on lit Houellebecq, non ?