Histoire de l'enluminure. Herbier : livre de sciences et de médecine à l'usage des praticiens donnant les vertus médicinales des plantes ; plus tardivement certains traitent des plantations et donnent des conseils divers (culinaires et vie quotidienne). Un numéro estival sous le signe du voyage !

Une iconographie riche permet de suivre l'intrigue pour celui qui ne sait pas lire. Réglure : série de lignes tracées à l'encre ou à la pointe pour aider le copiste à écrire sur les lignes ou entre elles. Leur luxe en font les privilèges des princes et des nobles. L’occasion d’en découvrir la richesse des compositions iconographiques, l’éclat des couleurs, la variété et la maîtrise des illustrateurs…A qui doit-on la splendeur des Grandes Heures de Rohan, ce manuscrit à l'illustration exceptionnelle, daté du 1er tiers du XVe siècle et conservé à la Bibliothèque nationale de France ?

Le magazine de référence des bibliophiles. L’étude et la présentation d’un manuscrit enluminé célèbre Droit d'auteur: les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions; d’autres conditions peuvent s’appliquer.

Art de l'enluminure met le cap sur Compostelle… au départ de Tournai. Parchemin : du grec pergamêné, peau animale qui était apprêtée à Pergame. Les écritures ultérieures s'en inspirèrent largement. Les techniques de l'imprimerie et de la gravure ont fait presque disparaître l'enluminure. Initiale (ou lettrine) : grande lettre placée au début d'un ouvrage ou d'une section. Plus qu'une illustration les peintures qui apparaissent dans les codex participent véritablement à l'histoire médiévale, à celle de la peinture et de l'explication de la Religion. Elle est apparue sous le règne de Charlemagne et permit un gain de temps dans la copie des textes. Les psautiers : ce sont des livres liturgiques contenant les psaumes pour la célébration des offices. Toutefois, il existe quelques livres imprimés qui en sont ornés et décorés. Avec le développement du mécénat des princes et de riches marchands, une véritable corporation d'enlumineurs très prisés voit le jour. De nombreux procédés sont mis au point pour réaliser des textes longs depuis l'histoire de l'écriture : codification des tablettes d'argile pour en comprendre la succession, liens reliant des planchettes de bois, assemblage de feuilles de papyrus formant le rouleau qui reste longtemps la forme la plus répandue. Les tarifs affichés sur cette page sont les tarifs appliqués aux abonnements à destination de la France Métropolitaine. Le livre est donc rare et cher. Bien qu'onéreux, le parchemin présente l'immense avantage de pouvoir être fabriqué partout ! Ce sont les textes laïcs les plus populaires.
Antiphonaire : livre de chants utilisé pendant la messe.

L’Objet d’Art présente chaque mois... ; la manipulation est plus aisée ; le stockage de texte est plus dense (parfois plusieurs centaines de pages, difficile pour un rouleau). Les graduels et les antiphonaires : ce sont les livres de chants utilisés pendant les offices. Les livres d'études : peu ornés, au format réduit, ils abordent la théologie, la grammaire, l'astronomie...et sont destinés aux étudiants. La feuille de papyrus se fabrique en superposant des couches de fibres du roseau Cyperus papyrus. Bréviaire : livre liturgique rassemblant un certain nombre de textes pour les offices : prières, chants, psaumes... Calendrier : liste des mois de l'année indiquant les jours de fête des saints. MINIATURE, ENLUMINURE: Le terme "miniature" (de la même famille que minium, un pigment rouge-orangé obtenu par oxydation du plomb fondu) a d'abord désigné les lettres peintes en rouge dans les manuscrits du Moyen Age.
Les bestiaires : ils contiennent des descriptions et des histoires d'animaux ou de créatures fabuleuses : satyre, licorne, dragon sont fréquents. Les plus tardifs présenteront des conseils de plantations, de cueillette ou même de la vie quotidienne. L’histoire de l’enluminure remonte au tout début du Moyen Age, c’est-à-dire vers la fin du IVème siècle. Son histoire est indissociable de celle du livre puisqu’elle ornait les manuscrits. Contrairement à ce que l'on pense, l'art de l’enluminure n’est pas né au Moyen-Age: datant de 1200 ans avant JC, un papyrus provenant du Livre des Morts des anciens pharaons est conservé au Musée Égyptologique de Turin. Les ateliers laïcs se multiplient dès le XII° siècle pour face à la demande croissante. En réalité l'artiste a peu de liberté, il est soumis : La copie d'un livre de 400 pages demande six mois de travail à un copiste rapide, l'enlumineur travaille après si bien qu'un manuscrit s'achève parfois en plusieurs années. (3) Pour tout abonnement au titre Art de l'Enluminure, recevez en cadeau sous 10 jours le numéro daté juillet/août.

Ce sont les décors peints et dorés des manuscrits de parchemin : lettrines, miniatures, encadrements.