» Et il faut se détourner de ces monstres immobiles pour éprouver le vide qu’ils laissent entre nous et les choses communes qui sont déchirées.Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque)Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque) Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. www.web.guadeloupe.com Œuvre du domaine public. La tête surélevée par un tas de boue, il regarde venir par-dessus ses pieds ceux qui arrivent par la gauche, avec sa face assombrie, souillée de la tache visqueuse des cheveux qui retombent, et où d’épaisses croûtes de sang noir sont sculptées, ses yeux ébouillantés : saignants et comme cuits. Aux braises et aux bois orangés Noircis par les flammes danseuses Qui s’élèvent en d’élancées valseuses Au plus haut des cieux étrangers. Eudore, lui, paraît au contraire tout petit, et sa petite figure est complètement blanche, si blanche qu’on dirait une face enfarinée de Pierrot, et c’est poignant de la voir faire tache comme un rond de papier blanc parmi l’enchevêtrement gris et bleuâtre des cadavres. LE PARADIS DES SERPENTS La flamme brûlante du poème a des vertus bienfaisantes pour tout lecteur sachant apprécier. Langues disponibles Il a eu l’épaule droite hachée par plusieurs balles et le bras ne tient plus que par des lanières d’étoffe de la manche et des ficelles qu’on y a mises. Les 80 proverbes, adages et dictons feu : Quand le feu est dans le vieux bois on ne peut plus l'éteindre. Le feu chante dans l’âtre illuminé. Catégorie : Littérature générale > Romans Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29 Dernière modification : 16 juin 2014 à 10h21 Longueur : Environ 335 pages / 117 983 mots Lecteurs : 10 355 lectures + 2 513 téléchargements Par Henri Barbusse. Argument. Ses bras sont collés le long de son corps, sa poitrine est effondrée, son ventre creusé en cuvette. En les traînant et en les transportant, on les a encore abîmés. http://pedagotec.e-monsite.com Le gros Lamuse, vide de sang, avait une figure tuméfiée et plissée dont les yeux s’enfonçaient graduellement dans leurs trous, l’un plus que l’autre. En me réveillant d’un sommeil de plomb, j’ai vu les quatre cadavres que les sapeurs avaient atteints par-dessous, dans la plaine, et qu’ils avaient accrochés et halés avec des cordes dans leur sape. Bravo ! Les Breton Biquet, trapu, carré comme une dalle, apparaît tendu dans un effort énorme : il a l’air d’essayer de soulever le brouillard, cet effort profond déborde en grimace sur sa face bossuée par les pommettes et le front saillant, la pétrit hideusement, semble hérisser par places ses cheveux terreux et desséchés, fend sa mâchoire pour un spectre de cri, écarte toutes grandes ses paupières sur ses yeux ternes et troubles, ses yeux de silex ; et ses mains sont contractées d’avoir griffé le vide.Barque et Biquet sont troués au ventre, Eudore à la gorge.
Les proverbes du monde sur le feu. -de l'maginaire au roman Chacun d’eux contenait plusieurs blessures à côté l’une de l’autre, les trous des balles distants de quelques centimètres : la mitrailleuse avait tiré serré. Vous êtes en mode "plein écran". La flamme brûlante du poème a des vertus bienfaisantes pour …
Texte 1 - Henri Barbusse, Le feu (extrait 1) Image locale (image propre et limitée à l'article, invisible en médiathèque) En me réveillant d’un sommeil de plomb, j’ai vu les quatre cadavres que les sapeurs avaient atteints par-dessous, dans la plaine, et qu’ils avaient accrochés et halés avec des cordes dans leur sape. » Mais ils sont trop déformés pour que nous pensions vraiment : « Ce sont eux. La première nuit qu’on l’a placé là, ce bras pendait hors du tas des morts et sa main jaune, recroquevillée sur une poignée de terre, touchait les figures des passants. Lire en mode normal (façon ereader) Résumé de l'oeuvre.   »Il y a quatre nuits de cette nuit-là et je vois les corps se dessiner, se montrer, dans l’aube qui vient encore une fois laver l’enfer terrestre.Barque, raidi, semble démesuré. Le texte du Feu sur la terre paraît en 1951 aux éditions Bernard Grasset. C'est ce feu sacré que tu gardes en toi, comme tu le dis si bien qui te donne cette inspiration et la force d'écrire. Bravo ! Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. Comment faire ? Proverbe franc-comtois; Les proverbes et dictons de la Franche-Comté (1876) De petite étincelle naît souvent grand feu. Bateau au large