La radiographie pulmonaire.

Quelle que soit la technique réalisée, après exérèse de la lésion, la cavité de résection peut être laissée ouverte ou suturée et, une étude contrôlée n’incluant que 44 malades, montrait que la morbidité opératoire n’était pas modifiée par la suture de la cavité de résection (13).Après TEM, la durée d’hospitalisation varie de 2 à 5 jours quelque soit la taille de la tumeur réséquée et semble donc comparable à celle observée après exérèse trans-anale classique (6, 21-26). Après l’exérèse, elle doit être adressée à l’anatomopathologiste épinglée et orientée sur un support rigide (figure 2).Il s’agit de la technique la plus utilisée. L’échantillon chirurgical était un pseudopolype inflammatoire anastomosé complexe d’une dimension de 5 cm × 4 cm × 3 cm, mettant l’accent sur une dysplasie de faible intensité dans un foyer sans inflammation. La différence était encore plus importante pour les lésions de plus de 5 cm (29).Lorsque les 2 techniques sont possibles les résultats oncologiques semblent meilleurs après TEM qu’après exérèse trans-anal classique probablement parce que la TEM qui offre une parfaite exposition de la lumière rectale permet des résections plus larges.Quelle que soit la technique utilisée, l’exérèse locale à une mortalité et une morbidité opératoire bien moindre que la proctectomie avec exérèse totale du mésorectum, même si cette dernière est réalisée en coelioscopie (10, 30).

La radiographie pulmonaire était normale. Elle utilise un rectoscope opérateur large, de 4 cm de diamètre, permettant le passage simultané de plusieurs instruments chirurgicaux et d’une caméra elle-même relié à une télévision (figure 3). Elles sécrètent beaucoup de mucus riche en potassium. Cette distension continue du rectum par l’insufflation offre une parfaite exposition du site opératoire et permet une exérèse monobloc de la tumeur sans fragmentation tumorale (figure 4). Après une intervention chirurgicale; Pendant une chimiothérapie; Pendant/après une radiothérapie; Evaluation chez l'enfant. Bien que pouvant s’apparenter à la cœlioscopie, Il s’agit d’une technique difficile qui nécessite un long apprentissage, la difficulté étant principalement liée au confinement du site opératoire. Une chirurgie s’imposait. En effet pour ces cancers superficiels de bon pronostic, les résultats oncologiques obtenus après exérèse locale sont quasiment équivalents à ceux obtenus après exérèse radicale avec un taux de récidive à 5 ans de 3 à 4% selon les séries (8, 9), et un taux de survie globale à 3 ans identique à celui obtenu après exérèse radicale dans la seule étude randomisée contrôlée publiée (10).

LE POLYPE : C’est la première étape avant le cancer.

C’est pourquoi, lorsqu’une chirurgie de rattrapage est prévue initialement en cas de tumeur envahissant les couches profondes de la sous-muqueuse, il y a probablement une place pour limiter le plan de l’exérèse locale jusqu’aux premières fibres de la muscculeuse afin de diminuer la morbidité de l’éventuelle chirurgie de rattrapage.

La. De plus, son équipement est complexe, et coûteux de l’ordre de 20000 euros. Tirés à part : L. Maggiori [2] , service de chirurgie digestive, hôpital Ambroise Paré, 9 avenue Charles-de-Gaulle, F 92100 Boulogne-Billancourt.

Une tumeur villeuse est une tumeur rectale se présentant sous l'aspect d'une excroissance couverte de villosités pathologiques.

, Par cette technique, il est également possible de faire des résections dans les différents plans de la paroi rectale et la distension continue du rectum permet de bien différentier la sous muqueuse de la musculeuse et de la graisse péri-rectale.

Après TEM, les marges de résection semble supérieures à celles observée après exérèse trans-anale classique et sont en moyenne de 6-7 mm, elles sont rarement inférieur à 5 mm (21-26). Elles sont en générale volumineuses et sessiles. La tumeur était donc classée usT1N0. Selon les recommandations pour la pratique clinique sur la prise en charge des petits cancers du rectum, une exérèse locale endoscopique ou chirurgicale ne peut-être envisagée qu’en cas de tumeur villeuse mobile, non ulcérée ou indurée, occupant moins des 3/4 de la circonférence, de moins de 5 cm et dont l’extension dans la paroi rectale en echoendoscopie ne dépasse pas la sous muqueuse (uT1N0) (3). La TEM semble être la technique qui offre les meilleurs résultats en terme de qualité d’exérèse et a l’avantage de donner accès aux tumeurs du moyen et haut rectum. Cette incontinence anale est transitoire et réversible dans quasiment tous les cas et le taux d’incontinence anale persistante au delà d’un mois est inférieure à 0,5%. Enfin, du fait d’une cavité de résection assez large, il n’est pas rare (10%) d’observer un épisode de fièvre élevée à 39°C lors de la reprise du transit malgré une antibiothérapie péri-opératoire.Quelle que soit la technique utilisée, les séquelles à long terme des exérèses locales chirurgicales sont très rares, inférieures à 5% et sont nettement moindre qu’après proctectomie.

Un cancer du rectum et une nappe villeuse colique droite. EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.Marc Pocard (Rédacteur en chef - coordonnateur), Karem Slim (Rédacteur en chef), Alain Sauvanet (Rédacteur en chef), Richard Villet (Rédacteur en chef adjoint), Alain Valverde (Rédacteur en chef adjoint), Jean-Marc Regimbeau (Rédacteur en chef adjoint), Laurent Brunaud (Rédacteur en chef adjoint), Diane Goere (Rédactrice en chef adjointe), Abe Fingerhut (Rédacteur associé), David Crofoot (Rédacteur associé)Doi : JCHIR-02-2008-145-1-0021-7697-101019-200800707  Les complications les plus fréquentes sont les hémorragies qui surviennent dans 1% à 9% des cas et les complications urinaires qui surviennent dans 1 à 7% des cas (21-27%).